mercredi 7 mars 2012

Étude d'impact : Le village


L'École et le Village : une synergie vitale

La vallée du Biros comme beaucoup d'autres hautes vallées d'Ariège, connait une dépeuplement qui semble irrémédiable.
Pourtant des dynamiques locales porteuses de projets, soutenues par une politique nationale soucieuse de maintenir une vie rurale, peuvent s'avérer efficaces, à reconstituer une occupation humaine viable de ces territoires.
  • L'École de la République, pilier de notre démocratie est un des services essentiels de notre pays.
  • À ce jour, le maintien de cette institution est menacée dans la vallée du Biros pour des raisons démographiques.
  • L'installation de jeunes couples et de familles est synonyme de revitalisation de notre territoire.
  • Or, la possibilité pour des familles de scolariser leurs enfants dès l'âge de 2 ans est une critère déterminant pour une installation durable.
  • Dans le cas de la fermeture de la classe maternelle de Sentein, la possibilité d'accueil des plus petits est fortement compromise.
  • L'école est l'unique structure d'accueil éducatif et de socialisation de la vallée.
  • Elle est une des rares manifestations de la vie au village.
  • L'école est le poumon du village.
  • Ce lieu de vie des jeunes enfants, rythme le quotidien et permet l'espoir du renouveau, de la créativité, des rires et de la bonne humeur : LA VIE.
  • Chaque journée d'école est synonyme de mouvement, d'allées et venues sous les fenêtres de nos aînés : déplacement école/ cantine/ parc/ camping/aire de jeux/ Alaé.
  • Dans ces dynamiques des rencontres inter-générationnelles se créent, tissant un lien social important.
Exemples
Marchés aux fleurs, chaque printemps, vente.
Marchés de Noël, chaque fin d'année, ventes et spectacles.
Expositions et vernissage de nos oeuvres.
Fêtes cantonales annuelles.
Rencontres autour d'un gouter d'un repas.
Spectacles variés.
Loto de l'école en hiver.


Il devient évident de vivre son « quotidien » près de chez soi, d'être scolarisé dans son village pour une meilleure intégration à son milieu et à la vie locale.
De l'école à la maison, le trajet est réduit, excellent pour le bilan carbone, plus respectueux du rythme biologique de l'enfant. Les transport peuvent être difficile sur les routes souvent dangereuse en période hivernale notamment.
La sécurité est source d'inquiétude.

VOIR LES CHIFFRES ACCIDENTS.


Le transport effectué par les familles est coûteux et le choix de certains parents pourrait s'orienter vers une déscolarisation de leur enfant.


Aujourd'hui, l'école de Sentein génère 2 postes de professeurs des écoles, 1 poste d'Atsem, 1 poste d'éducateur sportif et 1 poste d'agent d'entretien. La perte d'un poste entraîne obligatoirement une diminution du personnel et fragilise ainsi la structure d'accueil.
Un poste supprimé représente le départ d'une famille, laissant une maison vide.
D'une façon générale, des élèves en moins incitent le départ de plusieurs familles hors de la vallée, accélérant ''l'hémorragie'' rurale.

De même, pour l'accueil de loisirs associés à l'école ''ALAÉ'', les 2 emplois à mi-temps ne seront pas maintenus, par manque d'enfants, alors que cet accueil est un critère essentiel, pour les familles qui partent travailler en dehors du canton.
Sans omettre le nombre important d'intervenants qui participent à l'éducation des enfants et à la réalisation des projets d'école :
Naturaliste : Christophe Popelin, Artiste peintre : Catherine Tourde, Éleveurs : Véronique Maurin et Gilbert Guichard, Accompagnateur montagne : Jean-Michel Baverel, Ingénieur retraité, élu à Uchentein : Gilbert Couvreux, Apiculteur : Jorn Kling, Historien local : Claude Taranne, Artisan : Emilien Brochet, Pâtissière : Fatima Belkair, le club des aînés : « Iths Ivagadis » ;


TEMOIGNAGES


Clémence Latour, Colette Moune, Georgette Seube et Alice Rougès.


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